La Gisquette à son Julot
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La Gisquette à son Julot





Avec cette nouvelle, affriolante, le lecteur plongera dans l’univers des maisons closes, avant que la sémillante, Marthe Richard, ne les fermât.



Entre les 2 guerres, les proxénètes jouissent d’une impunité quasi-totale. La Police fermait les yeux sur leurs coupables négoces crapuleux. Parce que les "harengs" sont leurs indicateurs zélés ! La Brigade Mondaine, chargée spécifiquement des affaires de mœurs, accorde des "condés" – autorisations permettant aux "Julots" de contraindre des jeunes femmes à se prostituer. Ces hommes malfaisants, très régulièrement, se "pointent afin que leur "gagneuses" leur remettent la "comtée" - c’est-à-dire, le fruit des "passes" de la journée ou de la nuit.

Ce "pain-de-fesses" est immédiatement dépensé par les "souteneurs" qui jouent – et perdent - au poker et à parier aux "courtines" – les courses de chevaux – et à se payer des vêtements à la mode. Les "maquereaux" ont l’élégance ostentatoire : les "pompes" sont bi-colores, les "costards" sont foncés à fines rayures blanches. Les "limouilles" – chemises en popeline de coton, de couleurs pastel : lavande ou bleu d’azur. Pour donner une touche de virilité supplémentaire, les "Borsalinos", noirs, couvrent les chefs de ses messieurs.

Tout cela coûte très cher et les "gisquettes" redoublent les passes pour que "leur homme" soit le plus beau et le plus élégant de la ville. C’est une affaire d’honneur pour elle !

Bien entendu, les "Beaux mecs" ne peuvent se déplacer qu’à bord de splendides berlines ou de délicieux petits cabriolets-décapotables, trop trognon !

"Julot" ne rate aucun Salon de l’Auto, à la Porte de Versailles.


Après les années 70, les proxénètes Français ont quasiment disparus. Subsistent encore quelque mafias des Pays de l’Est Mais les putes son toujours maquées. Leurs nouveaux proxénètes s’appellent : "héroïne" ou "cocaïne". Les putes tapinent pour se payer leurs doses. Le lendemain, ayant tout consommé, elles repartent au "turf" pour la prochaine dose.

Est-ce mieux ?

"La Gisquette à son Julot" met en scène une jeune none de 16 ans - une enfant - qui est arrachée de son couvent de Montmartre, par un jeune homme sinistre, mais terriblement séduisant. C’est un voyou et un titi parisien.

Elle est follement amoureuse et totalement sous la coupe de ce proxénète. C’est lui qui lui a révélé le sexe. Elle en raffole immédiatement !

La littérature populaire et les journalistes spécialisés ou les associations féministes, ont forgé l’idée que les proxénètes usant de chantages – si tu ne tapines par pour moi, je tue ton fils et tes parents ! - ou de terribles violences physiques.


Certes cela a été une réalité. Certains hommes soutenaient même, que les filles adoraient ces violences et en demandaient, encore et encore !


Mais, à cette époque et jusqu’au début des années 70 beaucoup de filles vendaient leurs corps par amour éperdu, pour leurs souteneurs, qui savaient se montrer câlins et s’avéraient de merveilleux amant.

Dans les années 1970, suite à la libération des femmes, c’est devenu beaucoup moins vrai !

Mais dans la France des années 30, les femmes amoureuses de leurs "Julots" étaient une grande majorité.

La jeune Laurence - la Gisquette – véritable "oie blanche" - que les bonnes-sœurs ont tenus farouchement à l’écart de l’idée des choses du sexe, va tomber amoureuse-folle d’Adolphe – le Julot – et va accepter de se prostituer pour lui. Elle exercera sa coupable industrie au "Panier Fleuri" un célèbre et très fréquenté, bordel, de Clermont-Ferrand. Devenue Lola, elle a la tête tournée par le luxe de la maison close, le champagne millésimé qui coule à flot, les copines, la vie facile et le vertige que donne l’argent.

L’exact contraire de ce lui promettait le couvent.

Adolphe vient de temps en temps, chercher la "comptée" que la "Mère-maquerelle" lui a mise de côté. Bien sûr elle a prélevé son pourcentage, car "Ça coûte cher d’entretenir, une maison comme le Panier-Fleuri !".

A l’occasion, de temps-en-temps, Adolphe l’emmène en voyage pour la baiser pendant 2 ou 3 nuits, afin de raviver l’amour de Lola. Et ça repartait pour un tour !

Madame Mado - la "mère macquerelle" – encaisse l’argent des passes, pour le remettre à Julot, à son passage.

Un jour un "Monsieur chic, bien propre sur lui et très riche", "rachète" Lola à son proxénète et l’installe chez lui.

Il veut l’adopter. Pour la jeune femme – qui n’a alors que 18 ans - le temps du bonheur véritable est enfin venu.

Laurence - ex Lola - a quitté le tapin et va vivre la vie d’une fille de son âge.


Mais le temps de la vengeance va venir !


Luc Boutet



180 pages, 2,50 € en format e-Book (PDF) 9 € en format Broché.


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